dimanche 5 avril 2009

Malech, Bokra, Inch'Allah, ces mots de tous les jours !

Après ces quelques pages de culture, j’aimerais parler d’un fait de société que je trouve assez hallucinant !

Voila maintenant 2 mois que je suis ici. Je viens de me rendre compte de la fatalité de l’Egyptien.

En effet, l’égyptien :

  • n’a pas peur de traverser la route lorsque les voitures arrivent à fond.
  • n’a pas peur de casser des murs alors qu’il est dessus 

  • au travail, ne se remet pas toujours en cause lorsqu’il fait des erreurs et un petit « Malesh » (= c’est pas grave) lui permet de se sentir mieux !
  • a une tâche à faire ? il pourra attendre « Bokra » (=demain) pour la réaliser. Nous avons, mes colocataires et moi-même, attendu près de 5 mois pour avoir internet (moi, « que » 2 mois) !
  • qui conduit le taxi. Je lui demande « charia (=rue) El Batal Ahmad Abdel Aziz, Mohandessin ? », il me répond « machi, inch’allah » (=Ok, si Dieu le veut !). Personnellement, je veux juste rentrer chez moi !

Pour finir, l’égyptien pense que tout est écrit ! C’est le Coran qui veut cela ! mais l’égyptien a oublié de lire le passage d’après qui dit que l’homme est maître des intentions qui animent sa conduite, et que tout ce qu’il fait sera jugé par Dieu.

Je discute de tout cela avec Sherif, mon professeur d’Arabe. Nous parlons aussi des changements de la société égyptienne et un peu le dialecte égyptien : la langue parlée dans tous les autres pays arabe n’est pas identique ! Mais tous les pays arabe comprennent le dialecte égyptien car l’Egypte produit beaucoup de médias (musiques, séries …)

Tout cela pour dire que l’un de mes nombreux chocs culturels a bien eut lieu ! En attendant le prochain ….

1 commentaire:

  1. Bonjour. Je tombe sur cet article, eh! bien, même 11 ans plus tard, c'est toujours aussi vrai. D'ailleurs cet "art de vivre" s'exporte aussi très bien, puisque l'égyptien avec lequel je vis me rappelle tous ces petits comportements sympathiques.
    Ca m'a remonté le moral, merci!

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